Les pompiers ont été très mobilisés depuis le début de l'incendie. 1:52
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Clément Bargain (envoyé spécial à Saint-Michel-de-Rieufret), édité par Ophélie Artaud , modifié à
Après neuf jours de combat, une légère accalmie a permis aux pompiers mobilisés sur le secteur de Landiras de prendre un peu de bon temps. Dans une école communale transformée en caserne, les soldats du feu ont pu se reposer et se détendre un peu, notamment grâce à l'aide des habitants de la commune, qui étaient présents à leur retour.

Après neuf jours de feu, dans le secteur de Landiras, une accalmie a permis aux pompiers d’avoir un peu de répit. L’incendie n’a pas progressé et certaines brigades ont pu en profiter pour se reposer et prendre un peu de bon temps. Dans une école communale transformée en caserne, les pompiers peuvent enfin souffler un peu après neuf jours passés à combattre les flammes. De quoi se débarrasser de cette odeur de fumée.

Se changer un peu les idées

"La douche, c'est très important, ça fait du bien. Depuis qu'on est arrivé, on ne souffle pas trop, on bouge énormément. On rentre à pas d'heure, on se réveille tôt...", détaille Zakaria. 

Christopher, lui, vient de passer 24h sur le front. Cette petite accalmie, c'est l'occasion pour lui de se changer un peu les idées. "On commençait à être fatigué, on a dormi environ 4h30, mais ici, on se détend quand même pas mal. J'ai réussi à aller chez le coiffeur ce matin. La coiffeuse du village m'a accepté et m'a offert la coupe", sourit-il.

"Des hommes et des femmes épuisées"

Car les pompiers peuvent compter sur le soutien des habitants. Comme Elisabeth, ostéothérapeute, qui a installé sa table de massage dans la salle des fêtes. "J'offre des soins aux pompiers car ils ont beaucoup de fatigue, beaucoup de tensions musculaires, beaucoup de contractures. Ce sont vraiment des hommes et des femmes qui sont épuisés, alors ça leur fait vraiment du bien et ils sont très contents", se réjouit-elle.

Une petite parenthèse dans ce quotidien harassant. Car si le feu semble s'être calmé, la lutte continue.