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Incarcération de Nicolas Sarkozy : les Français en colère contre les juges

Laura Lego (Service reportage) - Mis à jour le . 1 min
Incarcération de Nicolas Sarkozy : les Français en colère contre les juges
Incarcération de Nicolas Sarkozy : les Français en colère contre les juges Bastien Ohier / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP / © Bastien Ohier / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Quelques heures après l’incarcération de Nicolas Sarkozy, la tension était toujours vive pour de nombreux Français. Dans les rues du XVIe arrondissement de Paris, de nombreux habitants ont dénoncé une justice jugée politisée et à deux vitesses. Pour eux, la condamnation de l’ancien président de la République illustre un manque d’impartialité de la part des magistrats.

"Je trouve que c’est honteux, c’est vraiment injuste car c’est un homme politique victime du syndicat de la magistrature". Anne-Marie, 86 ans, peine à contenir sa colère contre les juges. Elle estime que Nicolas Sarkozy est victime d’une justice influencée par des convictions politiques.

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Serge partage ce sentiment. Il était présent à la mobilisation en soutien à l’ancien président plus tôt dans la matinée, ce mardi. Le retraité juge l’institution "complètement biaisée" et "politisée". Serge et Anne-Marie pointent du doigt une École nationale de la magistrature trop marquée par l’engagement syndical, alors que la justice, rappellent-ils, devrait rester neutre.

Le sentiment d’un "deux poids, deux mesures"

Pour d’autres, c’est l’idée d’une justice à géométrie variable qui domine. Nelly, 58 ans, assistante de direction, estime que la sanction infligée à Nicolas Sarkozy est disproportionnée par rapport à d’autres affaires. "J’ai l’impression que c’est démesuré par rapport à certaines affaires. Très souvent, les petits dealers vont être relâchés au bout de 24 heures", souffle-t-elle.

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Alix, 45 ans, attend, quant à elle, davantage de responsabilités de la part des magistrats et souhaiterait qu’ils concentrent leurs efforts sur les personnes "qui font vraiment du mal aux gens". La comptable de 45 ans souhaite voir une réforme en profondeur de l’institution judiciaire. Ils sont nombreux à partager son constat.