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Journée internationale des droits de l'enfant : les associations alertent sur les violences intrafamiliales

Louise Salle, édité par Grégoire Allain / Crédits photo : Myriam Tirler / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min

Plusieurs associations ont alerté, à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, sur le nombre de violences subies par les victimes au sein de leur propre foyer. Ces dernières sont aussi bien physiques et sexuelles que psychologiques.

À l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, l'association L'Enfant Bleu a dévoilé une nouvelle campagne choc. Sur l'affiche, son parrain, le champion de MMA Cédric Doumbé , pose dans une chambre avec le slogan : "L'endroit le plus violent n'est pas toujours celui qu'on imagine". 

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Une majorité de violences au sein du foyer

77 % des enfants victimes de maltraitance subissent ces violences dans leur propre foyer, indique la campagne. C'est aussi le constat fait par l'association Les Papillons, qui a placé des boîtes aux lettres dans les cours d'école pour recueillir la parole des enfants. 

"On a à la fois des violences physiques, des punitions qui sont très lourdes, avec des enfants qui sont enfermés tout un week-end parce qu'ils ont fait une bêtise sans pouvoir manger. Je me rappelle même d'une enfant qui avait été obligée de faire un petit trou dans le placard de sa chambre pour se mettre de la nourriture quand elle était punie", déplore Laurent Boyer, président fondateur des Papillons.

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Ce dernier rappelle également que 13 % des mots reçus concernent des violences sexuelles intrafamiliales, pouvant aboutir à des signalements. Ainsi, il y a deux ans, une petite fille "a cité un prénom et nous a dit que cette personne — son grand-père, NDLR — mettait sa partie du bas à lui dans sa partie du bas à elle", témoigne Laurent Boyer.

"Quand on a lu ce mot, on l'a reçu le jour même et un signalement a été adressé au procureur de la République. De là, deux de ses cousines ont été aussi identifiées comme étant victimes, et deux ans après, son grand-père a été condamné", conclut-il. L'an dernier, 50.000 enfants ont déposé des lettres, 1,4 % de ces mots ayant fait l'objet d'un signalement.

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