Le mouvement devrait encore impacter les écoles, cette semaine (photo d'illustration). 1:18
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, édité par Mathilde Durand , modifié à
La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. En Île-de-France, les trains et les transports en commun sont lourdement perturbés. Tout comme les écoles qui pourraient être de nouveau fermées lundi. Europe 1 est allée à la rencontre d'une famille parisienne qui se prépare à cette nouvelle semaine de grève.
REPORTAGE

La grève contre la réforme des retraites a été reconduite dans de nombreux secteurs. Les transports restent bloqués dimanche et lundi, dans tout le pays. Même chose en Île-de-France pour les conducteurs RATP. Dans l’enseignement, il est plus difficile de connaître le taux de grévistes mais les écoles devraient encore être touchées lundi, dans de nombreuses villes. Et forcément, après avoir posé une journée de congé jeudi, opté pour le télétravail pour certains travailleurs vendredi, il faudra retourner au travail demain, avec une organisation compliquée. Europe 1 a rencontré une famille parisienne.

"Si ce n'est pas trop longtemps on peut le comprendre, mais cela peut vite devenir compliqué", avoue Aude. Avec son compagnon Sébastien, ils ont deux enfants. Aude est cheffe de projet architectural. La semaine dernière elle a opté pour le télétravail mais lundi, elle devra retourner dans son entreprise. Elle ne sait pas encore si l'école de Marin, 4 ans, sera ouverte. "J’irai le déposer lundi, s’il y a école tant mieux sinon je reviendrai à la maison avec lui pour attendre la nounou, qui, on l’espère, arrivera."

"On pense aussi à nos vacances"

La nounou garde déjà la petite dernière Jeanne, un an et demi, et peut aider à l'occasion. Mais si elle garde les deux enfants plusieurs jours de suite ce sera forcément des frais en plus. Le père de famille, Sébastien, commence à envisager d’autres solutions si la grève se poursuit. "Notre fils Marin a des copains dans l’immeuble, on peut s’organiser avec leurs parents", imagine-t-il. "Il faut qu’on trouve des organisations qui rendent la vie plus facile."

La famille se projette plus loin, dans quelques semaines. "On pense aussi à nos vacances qui approchent, on aimerait bien que les trains au moins soient maintenus à ce moment-là", espère Aude. "Nous faisons tout en train." De la marche à pied pour travailler, des plans B pour garder les enfants, pour l’instant ces jeunes parents se débrouillent mais ils pourraient s’inquiéter davantage si la grève venait à durer.