Hommage aux victimes françaises du Hamas : les familles saluent une initiative «qui nous touche vraiment»
Emmanuel Macron a présidé ce mercredi midi un hommage national aux victimes françaises des attaques terroristes du Hamas en territoire israélien le 7 octobre dernier. Les familles, qui doivent être reçues par le chef de l'État, saluent de façon unanime l'initiative du président.
C'est l'air grave et tout de noir vêtu qu'Emmanuel Macron est entré ce mercredi matin dans la cour des Invalides. C'est là que le chef de l'État a présidé l'hommage national aux victimes françaises des attaques terroristes du Hamas en territoire israélien le 7 octobre dernier. Une cérémonie républicaine, placée sous le signe universel de la lutte contre l'antisémitisme , et au cours de laquelle le chef de l'État a rendu un hommage poignant.
Un par un, 42 membres de la Garde républicaine sont, eux aussi, entrés dans la cour, portant chacun le portrait de l'une des 42 victimes. Le Kaddish, un chant de deuil de la tradition juive, a ensuite résonné dans la cour, interprété par les musiciens de la Garde républicaine. Le tout sous les yeux de cette Franco-israélienne qui tenait, avant la cérémonie, la photo de sa fille de 23 ans, disparue au festival de musique Nova, où des terroristes du Hamas ont fait de nombreuses victimes au petit matin du 7 octobre.
"On ne croit toujours pas à ce qui est arrivé"
"Faire un hommage comme ça pour les familles, c'est quelque chose qui nous touche vraiment. C'était le bon moment pour le faire", dit-elle. La sœur de la Française Karine Journo, 24 ans, partage le même sentiment. "Depuis le 7 octobre, nous ne sommes plus la même famille. Tous les jours, nous avons cette douleur. On se réveille, on se couche, mais on ne croit toujours pas à ce qui est arrivé. Je pense que c'est un immense honneur qu'ils ne nous oublient pas en faisant cette cérémonie. Le vol jusqu'ici, la sécurité, l'hôtel... Tout était très bien".
>> LIRE AUSSI - «C'est vraiment très dur» : deux semaines après l'attaque du Hamas sur Israël, le traumatisme des survivants
Ces familles, en pleurs dans les gradins, ont été reçues, dans la foulée, par Emmanuel Macron.