Guadeloupe : deux suspects d'un meurtre se rendent aux forces de l'ordre

Les deux suspects se sont rendus d'eux-mêmes à la gendarmerie
Les deux suspects se sont rendus d'eux-mêmes à la gendarmerie © MYCHELE DANIAU / AFP
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avec AFP , modifié à
Deux hommes suspectés d'en avoir tué un troisième par balles dimanche matin après une violente altercation dans le centre de la Guadeloupe se sont rendus d'eux-mêmes aux forces de l'ordre mardi.

Deux hommes, dont le tireur présumé, se sont rendus mardi après le meurtre par balles d'un jeune homme de 26 ans dimanche matin, aux Abymes, a appris l'AFP mardi du parquet et de la police judiciaire de Pointe-à-Pitre. Un troisième suspect, en garde à vue depuis dimanche, a été remis en liberté mardi, selon les même sources.

Tué après une altercation en boîte de nuit. Marvin Camalet, 26 ans, a été tué dimanche matin, à l'aube, devant une boulangerie située près d'une boîte de nuit des Abymes (centre de la Guadeloupe) à l'issue d'une violente altercation commencée à l'intérieur du commerce. "Huit ogives" de 22 longs riffles ont été retrouvées sur place selon une source judiciaire. Trois jeunes gens avaient pris la fuite en voiture après les tirs, le conducteur présumé, a été interpellé à Saint-François quelques heures plus tard. Placé en garde à vue dimanche, il a été remis en liberté mardi.

Deux suspects se sont rendus. Mardi, "le tireur présumé", né en 1991, s'est rendu de lui-même à la gendarmerie de Saint-François, a indiqué Xavier Bonhomme, procureur de la République de Pointe-à-Pitre. Il faisait l'objet d'une fiche de recherche pour l'empêcher de quitter l'île.

Toujours mardi, un troisième suspect a été placé en garde-à-vue, à Toulouse. Il aurait quitté la Guadeloupe quelques heures après le meurtre, profitant de n'avoir pas encore été identifié. Là encore le suspect, se sachant recherché, s'est rendu de lui-même aux forces de l'ordre. "Le rôle de chacun reste à établir", a précisé Christian Reeb, directeur adjoint de la Police Judiciaire de la Guadeloupe.

Une affaire relative à une détention commune. Les trois suspects sont originaires de l'archipel. Selon une source proche du dossier, durant l'altercation mortelle, des témoins auraient entendu évoquer une période de détention commune. Selon les médias locaux, la victime avait en effet été condamnée en 2016 à "sept ans de prison" pour "un coup de feu mortel" tiré durant le carnaval 2013 à Capesterre-Belle-Eau (commune de la Basse-Terre).