Grippe aviaire : un deuxième élevage de canards touché dans les Landes

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avec AFP , modifié à
Un deuxième élevage de canards a été contaminé par la grippe aviaire dans les Landes où "la maladie progresse", faisant craindre une nouvelle crise d'ampleur pour la filière gras du Sud-Ouest,

la filière gras du Sud-Ouest, déjà touchée par l'épidémie de Covid-19 qui a fermé les restaurants et limité les occasions festives, s'inquiète. Une deuxième élevage de canards a en effet été contaminé par la grippe aviaire dans les Landes où "la maladie progresse", faisant craindre une nouvelle crise d'ampleur. La préfecture a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi qu'un nouvel élevage avait été contaminé par une "influenza aviaire hautement pathogène H5N8" dans ce département des Landes où "la maladie progresse".

Ce nouveau foyer, identifié dans la commune de Saint-Geours-de-Maremne, a été confirmé par le laboratoire national de référence de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire), a précisé la préfecture dans un communiqué. Cette commune se trouve dans le sud-ouest du département, non loin de Bénesse-Maremne, où un premier cas avait été confirmé en début de semaine dans un autre élevage dont les quelque 6.000 canards ont été abattus.

"Les personnes par leurs tenues, les roues de véhicule, le matériel peuvent être porteurs du virus"

La préfecture rappelle que "les personnes par leurs tenues, (vêtements, bottes...), les roues de véhicule, le matériel peuvent être porteurs du virus après avoir été en contact avec des oiseaux infectés, domestiques ou sauvages". Elle appelle aussi "à la plus grande vigilance de tous les acteurs, notamment les éleveurs, les promeneurs, les chasseurs, les propriétaires particuliers de basses-cours, les autres détenteurs d'oiseaux et les vétérinaires pour tout mettre en oeuvre afin de se protéger contre la propagation de ce virus". Pour tenter d'isoler la progression du virus, non transmissible à l'homme, la préfecture a placé une douzaine de communes dans une "zone de protection" tandis qu'une zone de surveillance plus étendue en inclut davantage.

Lors de l'annonce du premier cas, la préfecture avait expliqué que la "zone de protection" incluait les communes situées dans un rayon de 3 km et la "zone de surveillance" un rayon de 10 km autour de l'élevage contaminé.