Grève du 2 octobre : l’intersyndicale peine à mobiliser après le succès du 18 septembre
Malgré l’unité affichée, les appels à la grève rencontrent peu d’écho ce jeudi 2 octobre 2025. Le trafic SNCF et RATP reste quasi normal, et la participation dans l’éducation nationale est en forte baisse. Loin des 500.000 manifestants de la précédente mobilisation.
Alors que Sébastien Lecornu a fermé la porte à la plupart des revendications de l'intersyndicale, comme la suspension de la réforme des retraites ou la taxe Zucman, les organisations appellent de nouveau à la manifestation et à la grève ce jeudi 2 octobre 2025. Mais après le succès du 18 septembre, c'est un échec qui semble se profiler.
Malgré l'unité syndicale, les appels à la grève rencontrent peu de succès. À la SNCF, le trafic sera normal à l'exception de quelques perturbations mineures sur les réseaux Intercités, TER, Transilien et RER. Signe d'un taux de grévistes bien plus faible que le 18 septembre.
Un mouvement qui s'essoufle ?
Aucune perturbation notable n'est attendue à la RATP. Le soufflé retombe aussi dans l'éducation nationale. Les syndicats annoncent des taux de grévistes en net recul.
Des manifestations sont organisées dans les grandes villes de France, mais le cap des 500.000 manifestants du 18 septembre paraît hors d'atteinte.
Cet échec annoncé témoigne sans doute d'une erreur stratégique de l'intersyndicale. Plutôt que de saisir la main tendue de Sébastien Lecornu en négociant pied à pied avec le Premier ministre, les leaders du mouvement ont choisi le rapport de force avec des revendications maximalistes. Les syndicats perdraient le rôle de premier plan qu'ils auraient pu jouer dans le débat budgétaire.