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Marion Dubreuil édité par Guilhem Dedoyard
Environ 6.000 policiers et gendarmes sont mobilisés sur le cortège de la mobilisation contre la réforme des retraites et dans les lieux stratégiques de la capitale pour éviter les débordements. Plus de 20.000 manifestants sont attendus cet après-midi à Paris, dont environ 300 à 400 black blocs. 

Au sein de la manifestation de jeudi contre la réforme des retraites, les autorités redoutent la présence de 300 à 400 black blocs et se sont organisés en conséquence. Sur les plus de 20.000 manifestants attendus, c'est cette minorité de militants, prête à causer des dégâts, qui inquiète les forces de l'ordre. 6.000 policiers et gendarmes ont été affectés à la sécurité de cette mobilisation.

Les autorités misent notamment sur la rapidité et la mobilité pour leurs interventions, avec 180 motards des brigades de répression de l'action violente prêts à intervenir pendant la manifestation, qui doit se dérouler entre gare du Nord et place de la Nation.

Eviter que les débordements du 1er mai se reproduisent

Le préfet de police, Didier Lallement, a indiqué "faire appel" aux services d'ordre des syndicats et plus largement aux manifestants, afin "qu'ils nous aident à empêcher ces casseurs de casser, à ne leur laisser aucun espace", pour éviter que les débordements du 1er mai dernier se reproduisent. 1.200 personnes avaient dégradé 31 commerces parisiens.

Pour cette grève du 5 décembre, la préfecture de police a fait interdire le stationnement, ainsi que l'ouverture des commerces sur le trajet de la manifestation. "Le stationnement des véhicules est interdit boulevard de Denain, boulevard de Magenta, place de la République, boulevard Voltaire et place de la Nation." Les Champs-Elysées ont également été sécurisés.