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Laetitia Drevet , modifié à
Après un weekend de grève dans les transports, Jacques Baudoz, président de Jouéclub, estime que les ventes de ses magasins ont chuté de 20% dans les grandes villes, et de 7% en province. Pas d'inquiétude en revanche au niveau du stock : les magasins avaient pris leurs précautions pour éviter la pénurie. 
INTERVIEW

Pour les commerçants, la période est cruciale. A deux semaines de Noël, ils sont nombreux à craindre les retombées néfastes de la grève des transports sur leur chiffre d'affaires. Sans trains et avec embouteillages, les clients pourraient bien éviter de se rendre en magasin.

Un problème pour l'enseigne Jouéclub, qui réalise la moitié de son chiffre d'affaire annuel sur la période novembre-décembre. "Ce weekend, les ventes ont chuté de 20% dans les grandes villes, et de 7% dans les villes moyennes", affirme Jacques Baudoz, président de la chaîne de marchands de jouets, au micro d'Europe 1. 

Eviter la pénurie

Les magasins Jouéclub avaient toutefois pris leurs précautions en amont, pour éviter au maximum les désagréments. "Il faut déjà que les employés puissent venir travailler. Nous avons donc organisé des covoiturages, et réorganisé nos équipes en fonction des lieux d'habitation", explique Jacques Baudoz. Autre point de vigilance, la gestion des stocks. Là encore, le géant des jouets avait anticipé. "Puisque la grève avait été annoncée, chaque magasin a fait des stocks pour éviter la pénurie, et s'assurer que les enfants trouvent bien leurs cadeaux sous le sapin", promet-il. 

Reste le principal problème : les clients pourront-ils se déplacer pour faire leurs courses de Noël ? Jacques Baudoz dit toutefois ne pas craindre la concurrence des plateformes de vente sur internet. "Nous ne faisons pas le même métier. Et nous aussi avons un service de vente en ligne."