Grand Est : un médecin de la police suspendu pour des soupçons d'agressions sexuelles

Un médecin suspendu pour des agressions sexuelles présumée sur des adjointes de sécurité.
Un médecin suspendu pour des agressions sexuelles présumée sur des adjointes de sécurité. © JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP , modifié à
Un médecin de la police qui exerçait depuis une vingtaine d'années dans le Grand Est a été suspendu de ses fonctions et placé sous contrôle judiciaire après plusieurs plaintes déposées contre lui pour des agressions sexuelles.

Le médecin inspecteur régional de la police dans la région du Grand Est a été suspendu de ses fonctions pour des soupçons d'agressions sexuelles sur des adjointes de sécurité.

Des palpations mammaires "assez longues". Plusieurs adjoints de sécurité (ADS) ont raconté le même scénario. Pendant des visites d'aptitude physique obligatoires pour intégrer notamment l'école de police de Reims, ce médecin de 63 ans basé à Metz, en Moselle, aurait pratiqué des attouchements

Il aurait effectué des palpations mammaires, des caresses "assez longues", selon une source policière citée par France Bleu Lorraine, ou des parties génitales. Une attitude qui n'étonne pas car le professionnel de santé également chargé d'examiner les policiers blessés en service, était controversé dans la zone Est.

Un médecin sous contrôle judiciaire. Dix jeunes policiers, hommes et femmes, ont déposé plainte et le parquet de Reims a saisi l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN). Le médecin a été placé en garde à vue, suspendu de ses fonctions puis placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer. Renvoyé devant le tribunal correctionnel, il sera jugé en mai prochain, selon L'Union.

Il était en poste depuis une vingtaine d'année pour la zone Est, soit dix départements.