"Gilets jaunes" : la ministre Annick Girardin annonce qu'elle se rendra mercredi à La Réunion

"Je prendrai le temps qu'il faut", a souligné lundi la ministre sur la chaîne Réunion La 1ère.
"Je prendrai le temps qu'il faut", a souligné lundi la ministre sur la chaîne Réunion La 1ère. © LUDOVIC MARIN / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
La ministre des Outre-mer doit y faire des annonces sur le coût de la vie, rapporte lundi la chaîne Réunion La 1ère.

La ministre des Outre-mer Annick Girardin a annoncé lundi qu'elle irait mercredi à la rencontre des "gilets jaunes" à La Réunion, où elle fera des annonces, notamment sur le coût de la vie, alors que le nombre de barrages sur l'île est reparti nettement à la hausse.

Prendre "le temps qu'il faut". "Je me rendrai sur l'ensemble du territoire (...) j'irai la rencontre des gilets jaunes, je discuterai avec tout le monde (...) Je prendrai le temps qu'il faut", a déclaré la ministre sur la chaîne Réunion La 1ère, en soulignant qu'elle avait "une date d'aller" mais "pas de date de retour" de l'île.

"Revoir le coût du prix du carburant". Annick Girardin a précisé qu'elle y ferait des annonces sur l'emploi et le coût de la vie. Annick Girardin a par ailleurs indiqué avoir "demandé au préfet que soit revu le coût du prix des carburants à la Réunion". Dans ce département d'Outre-mer comme dans l'ensemble de ces territoires, c'est le préfet qui fixe le prix maximal de vente des carburants. "On nous annonce un prix du baril moins cher, mais aussi la parité euro-dollar plus favorable. Je souhaite que le plus vite possible soit annoncée aux Réunionnais une baisse du coût du carburant", a-t-elle déclaré, sans plus de précisions.

Nombre de barrages en hausse lundi. Après des violences en marge des manifestations des "gilets jaunes" en début de semaine passée, qui avaient conduit à la mise en place mardi par la préfecture d'un couvre-feu, la situation était redevenue en fin de semaine relativement plus calme. Le couvre-feu avait été levé dimanche et le nombre de barrages était retombé à une douzaine au cours du week-end. Mais il est reparti à la hausse lundi, et la Direction régionale des routes en recensait 32, bloquants ou filtrants, à la mi-journée (10 heure à Paris). Annick Girardin a jugé "important, pour que le territoire reprenne une vie normale, que les barrages soient levés".