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Romain Bitot, édité par Yanis Darras , modifié à
Mauvaise nouvelle pour les Français. Depuis ce 1er février minuit, le prix du kWh augmente de 15%. Une hausse importante mais limitée grâce au bouclier tarifaire mis en place par l'État. Pourtant, dans cet immeuble parisien, l'augmentation des prix de l'électricité inquiète les habitants, qui s'attendent à voir leurs charges de copropriété augmenter dans les prochaines semaines. 

Épargne, prix des péages, des taxis... Le 1er février 2023 n'y échappera pas et apporte avec lui son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles. Parmi ces dernières : la hausse du prix de l'électricité. Malgré la prolongation du bouclier tarifaire, pour les 20 millions de Français bénéficiant d'un contrat au tarif réglementé, la facture augmentera de 15% à consommation équivalente, soit une augmentation d'une vingtaine d'euros par mois, estime l'État. 

Hausse des charges

"C'est certes 15% sur ma facture, mais c'est aussi une augmentation qui va impacter mes charges", s'alarme Muriel. Résidente d'un immeuble parisien, elle prend tous les jours l'ascenseur pour rejoindre son appartement situé au quatrième étage. Elle allume également les lumières du couloir pour pouvoir ouvrir sa porte et rentrer chez elle. 

Des petites habitudes du quotidien qui coûteront désormais un peu plus d'argent aux habitants de l'immeuble. "En fait, ça ne fait pas que 15% que sur ma propre facture. Et c'est tout mon pouvoir d'achat qui va être réduit", juge la Parisienne. Et dans ce bâtiment de 80 logements, tous les résidents assurent qu'ils vont devoir se serrer encore un peu plus la ceinture. 

"La boîte de Pandore n'existe pas"

"On mangera un peu plus de pâtes et de patates" plaisante au micro d'Europe 1 Valérie qui habite avec son mari au cinquième étage. Et poursuit : "Nos salaires n'ont pas augmenté. Et la boîte de Pandore n'existe pas". Même son de cloche dans l'appartement en face : Xavier et sa femme, parents d'un petit garçon d'un an, se sentaient pourtant protégés par le bouclier tarifaire mis en place par l'État. 

"On était vraiment convaincus que grâce au génie français, on serait protégés parce qu'on avait tout pour être heureux, soyons honnête. Mais c'est vrai que là, on se pose des questions", explique le Parisien. Mais sans bouclier tarifaire, la facture du jeune papa aurait doublé en ce 1er février, selon l'estimation de la Commission de régulation de l'énergie.