À Paris, les problèmes de la RATP sont nombreux et empoissonnent la vie des Franciliens. 1:41
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Guillaume Dominguez, édité par Laura Laplaud
Chaque jour, Europe 1 se penche sur une idée ou un problème dans votre quotidien. Stations bondées, trains au ralenti, usagers exaspérés… À Paris, les problèmes de la RATP sont nombreux et empoisonnent la vie des Franciliens. Face à cette situation, les usagers s'adaptent, quitte à décaler leurs horaires de travail.

Mouvement social, incident technique, problème de signalisation, d'exploitation ou de maintenance… Nombreux sont les motifs avancés par la RATP pour justifier les difficultés sur le réseau de transport francilien. Des perturbations de plus en plus nombreuses depuis plusieurs mois qui empoisonnent la vie des utilisateurs et qui ont un impact direct sur la vie des Franciliens. Europe 1 les a rencontrés dans les couloirs du métro parisien. 

"Je ne sais pas vraiment à quelle heure je vais rentrer"

"Retards, problèmes de signalisation, c'est un peu des messages excuses." Cela fait un an que Thomas prend le métro tous les jours et "vit au rythme des pannes" comme il dit… Des perturbations qui l'ont poussé à changer son organisation. "Je suis obligé de partir plus tôt et quand je pars du travail, je ne sais pas vraiment à quelle heure je vais rentrer", explique-t-il au micro d'Europe 1.

"Je vais m'acheter un vélo et basta"

Étienne, a dû lui aussi modifier ses horaires pour pouvoir aller cherchez ses enfants à l'école. "Je me prévois un battement entre 30 et 40 minutes. Ensuite, je jongle avec mes jours de télétravail", précise-t-il. Le télétravail, c'est un luxe que certains n'ont pas, comme Baptiste, régisseur dans un théâtre.

"Il y a des gens qui n'ont pas le choix, qui ont besoin d'être en présentiel, les managers sont assez cool mais au bout d'un moment, ça ne va plus passer", avance-t-il. "Dix minutes, 20 minutes cumulées, au bout d'un moment, ça peut faire une heure dans la semaine, donc c'est long. Je pense que je vais arrêter et que je vais m'acheter un vélo et basta. Je ne prendrai plus les transports, sauf en cas de nécessité extrême."

Un ras-le-bol amplifié par l'augmentation du prix mensuel du pass navigo en janvier prochain.