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Antoine Terrel , modifié à
Vendredi après-midi, un étudiant de 22 ans a été grièvement brûlé à Lyon après s'être immolé en pleine rue devant un restaurant universitaire. Dans un message sur les réseaux sociaux, il évoquait ses difficultés financières. 

Alors que leur camarade se trouve actuellement entre la vie et la mort, les syndicats étudiants réclament des "solutions" pour améliorer les conditions de vie des étudiants. Vendredi après-midi, un étudiant de 22 ans a été grièvement brûlé à Lyon après s'être immolé en pleine rue devant un restaurant universitaire. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, il avait évoqué des difficultés financières. Au micro d'Europe 1, Louise, du syndicat Solidaires, rappelle qu'"une majorité d'étudiants en France sont dans la survie".

"Le mode de vie complètement désastreux des étudiants"

Se présentant comme "une camarade et par conséquent une amie" de la victime, la syndicaliste explique le geste du jeune homme par "une détresse due à la précarité". Cette précarité, note-t-elle, "fait que cet étudiant, comme une majorité d'étudiants et d'étudiantes en France, sont dans la survie et dans des situation extrêmement déplorables, aussi bien du point de vue du logement, de la nourriture, ou de l'aspect financier".

"Cette question de la précarité financière, il faut y apporter une solution, puisque c'est elle qui a mené à son acte désespéré", appelle-t-elle encore. "C'est ce qui mène à un mode de vie complètement désastreux des étudiants en France".