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Drogue : à Toulouse, les quartiers chics ne sont pas épargnés par le trafic

Charles Luylier - Mis à jour le . 1 min

Depuis leur arrivée au gouvernement, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin ont fait du trafic de drogue l'une de leurs principales batailles. Si les deux ministres s'attaquent essentiellement au narcobanditisme, la consommation de drogue touche également les quartiers chics des centres-villes, comme c'est le cas à Toulouse.

La drogue n'est pas seulement l'affaire des cités et des quartiers sensibles. Les centres-villes, comme celui de Toulouse, doivent également faire face aux consommateurs. Souvent marginaux, ils présentent parfois un comportement dangereux.

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Un risque de "se faire taper dessus"

Sur le boulevard surnommé les Champs-Élysées toulousains, un immeuble chic est devenu le refuge des consommateurs de drogue. Sa cage d'escalier, transformée en salle de shoot, abrite des marginaux qui se cachent de la police. "Des joints, des seringues, du sang, des pochettes de lingettes pour nettoyer le bras" puis "des préservatifs usagés" sont répandus au sol, comme le décrit David, un des résidents de l'immeuble. 

"Il faut que j'accompagne ma femme ou mon fils pour sortir. Ils sont allongés en travers, il faut avoir une certaine autorité pour pouvoir passer au risque de se faire taper dessus" confie Dominique, un père de famille inquiet pour ses proches. Un risque réel dont Janine, une occupante de 78 ans, a fait les frais lorsque les consommateurs étaient dans un état second. 

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"Il y a un mec, tout d'un coup il s'est mis à me dire 'Vous ne m'avez pas dit bonjour'. Il me secouait et m'a dit 'Je vais vous tuer, je vais vous tuer'" se rappelle la septuagénaire. Elle continue en dénonçant le climat d'"ultra violence" dont "tout le monde se fout". Ces nouveaux lieux de consommations sont effectivement passés sous les radars des opérations place nette l'an dernier.