Dispositif de fouilles levé sur un ancien terrain de Fourniret dans les Ardennes

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Les gendarmes étaient notamment équipées d'une pelleteuse lors de ces fouilles. © FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
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avec AFP
Les fouilles menées depuis lundi matin sur un terrain ayant appartenu au tueur en série, dans les Ardennes, ont été levées mercredi.

Le dispositif de fouilles sur un terrain ayant appartenu au tueur en série Michel Fourniret à Floing, près de Sedan, dans les Ardennes, a été levé mercredi en fin de matinée, a constaté une journaliste de l'AFP.

Un jardin d'enfants particulièrement ciblé. Les gendarmes étaient à l'oeuvre depuis lundi sur ce site de l'ancienne propriété de "l'ogre des Ardennes", sondant particulièrement un jardin d'enfants qu'il avait sanctuarisé. Un camion-benne transportant des matériaux amalgamés de terre a quitté les lieux vers 11h30.

Sur le site des fouilles désormais accessible, l'AFP a pu constater que la terre a été entièrement retournée, en surface, à l'endroit du jardin d'enfants, et plus profondément mais en certains points seulement aux alentours immédiats de l'ancienne grange aménagée du tueur en série. Sur ce dernier site, "ils ont seulement pris des buses (canalisations d'évacuation, ndlr)", a indiqué à l'AFP un conducteur de pelleteuse en train de reboucher les trous.

Pas de commentaire à ce stade. Les gendarmes, les services de l'identification criminelle et la juge d'instruction parisienne Sabine Kheris, ont tous quitté ce site, où ils enquêtaient depuis lundi matin vers 9h30. La gendarmerie de Champagne-Ardennes, interrogée par l'AFP, n'a pas souhaité faire de commentaire sur l'éventuel résultat de ces investigations. L'enquête est menée par la SR de Dijon, dont une équipe était sur place.

Michel Fourniret a détenu de 1964 à 1999 l'ensemble de cette vaste propriété située au "clos de la Joncquière", au bout d'une voie sans issue de ce village d'environs 2.400 habitants proche de Sedan. Des anciens voisins ont affirmé en début de semaine avoir vu Fourniret creuser "des tranchées", "le soir", sur ce terrain. Il avait ensuite vendu la partie basse du terrain en plusieurs parcelles, sur lesquelles ont été construites des maisons pavillonnaires, tout en veillant à sanctuariser le jardin d'enfants par une "clause bizarre", avait expliqué à l'AFP Dominique Meurie, la maire de la commune. Contrairement à la maison, il n'avait jamais été fouillé.