Soixante-neuf piqûres ont été recensées depuis décembre dans des discothèques et établissements du même type en Bretagne administrative et Loire-Atlantique, sans qu'aucune substance toxique ne soit découverte, a annoncé le parquet général dans un communiqué. "Le motif de ces agissements, sans contrepartie associée, vol ou violences corollaires, n'est pas identifié", écrit le parquet général de la cour d'appel de Rennes, dont le ressort s'étend sur les cinq départements de la Bretagne historique.
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Lancement d'une enquête régionale
Quinze cas de piqûres ont été signalés à Rennes, 43 à Nantes, quatre à Vannes, un à Lorient, quatre à Saint-Malo, un à Saint-Nazaire et un à Brest, liste-t-il.
"Des investigations, notamment d'analyse et d'expertise, ont été diligentées. Les résultats de ces analyses biologiques sont tous négatifs, tant au GHB, la drogue dite 'du violeur', qu'à d'autres substances toxiques", souligne le parquet général. Dans le but de donner "une réponse cohérente et globale" à ce phénomène, le procureur général a cependant donné l'instruction que les services d'enquête soient co-saisis avec leur "échelon régional ou zonal".