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Même lieu de naissance, même age, même nom... Alain bataille pour toucher sa retraite après la mort de son homonyme

Europe 1 // Crédits photo : Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP - Mis à jour le . 1 min
Même lieu de naissance, même age, même nom... Alain bataille pour toucher sa retraite après la mort de son homonyme
© Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Depuis le décès de son homonyme l'été dernier, Alain, déclaré mort, doit se battre pour récupérer ses droits sociaux. Alors que sa retraite lui a été supprimée, il continue à mener une lutte acharnée avec la Caisse nationale d'assurance-vieillesse.  

C'est d'abord Pauline, la femme d'Alain, qui a réceptionné un courrier intrigant de la Caisse nationale d'assurance vieillesse . Il y a huit, elle a ouvert une lettre adressée à "madame veuve Pauline Saada". "Psychologiquement, c'est horrible", relate-t-elle auprès de TF1 . Car son mari est bel et bien vivant. 

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Alain Saada a en effet un homonyme, né exactement le même jour et au même endroit que lui, le 29 mai 1944 en Tunisie. Il l'apprend lorsqu'il contacte l'assurance vieillesse : "Je m'appelle Saada Alain, je suis ressuscité, ça y est !", plaisante-t-il au téléphone. La conseillère croit d'abord à une plaisanterie, mais finit par trouver une explication : son homonyme est mort l'été dernier, d'où la confusion de la Caisse nationale d'assurance-vieillesse. 

"Me voilà à nu"

Alors qu'il a été reconnu vivant par l'administration, Alain continue de vivre un véritable enfer administratif. Il peut à nouveau toucher sa pension, mais reçoit désormais 245 euros au lieu de 2.500, rapporte TF1. "Nous avons vendu des bijoux, nous avons vendu ma voiture… et me voilà à nu", se désole le retraité auprès de la chaîne télé.

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Ce qui complique l'histoire, c'est la date et le lieu de naissance de son homonyme. "Les numéros de Sécurité sociale étaient tellement proches qu'ils ont utilisés l'un pour l'autre", selon Renaud Villard, le directeur général de la Caisse national d'assurance retraite. Alain s'est vu promettre un retour à la normale rapide et une éventuelle compensation. La Caisse nationale d'assurance-vieillesse affirme que sa pension de retraite lui sera à nouveau versée avec un effet rétroactif.