La semaine dernière, 950 tests salivaires ont été pratiquées dans des établissements scolaires à Saint-Etienne, dans la Loire. 1:25
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Jean-Luc Boujon édité par Manon Bernard
C'est la fin des vacances d'hiver pour les élèves de Paris et d'Ile-de-France, de Montpellier ou encore de Toulouse. Une rentrée qui voit la mise en place des tests salivaires dans les établissements scolaires, pour lutter plus massivement contre le Covid-19. Cette campagne de dépistage a déjà été réalisée dans les écoles stéphanoises, où le bilan semble positif.

L'opération a été réalisée avec succès : 950 tests salivaires pour dépister le coronavirus ont été effectués dans des établissements scolaires à Saint-Etienne, dans la Loire, la semaine dernière. Ils ont été pratiqués dans six collèges et deux écoles primaires de la ville, principalement sur des élèves mais aussi sur un certain nombre d'adultes, enseignants ou personnels administratifs. Trois cas positifs, tous asymptomatiques, ont ainsi été détectés avant d'être immédiatement isolés. Un bilan encourageant alors que les élèves d'Ile-de-France, de Montpellier ou encore de Toulouse, qui rentrent de vacances, vont découvrir cette semaine ces tests salivaires.

L'Académie de la Loire a même été "surprise" du nombre de personnes venues se faire dépister. "Sur l'une des écoles, nous attendions 60 à 70 tests, comme d'habitude. Mais nous sommes montés directement à 92", explique Dominique Poggioli, inspecteur d'Académie dans la Loire. "Pour une autre école, on s'attendait à 20% de réponses et il y en a eu 40%". Pour lui, le test salivaire permet donc manifestement "de tester un petit peu plus".

"Ça ne l'a pas perturbé outre-mesure"

Les élèves et leurs parents ont adhéré à la méthode pour une raison principale : le principe du crachat dans une pipette effraie moins. C'est d'ailleurs ce que confirme Anne-Magali, dont le fils, collégien en 4ème au collège Gambetta, a été testé la semaine dernière. "Au début, il était assez réticent parce qu'il n'avait pas envie de refaire un test avec l'écouvillon dans le nez, il en avait fait plusieurs et il n'avait pas aimé du tout", détaille-t-elle, "là il était plus enclin à le faire". Finalement, "il a trouvé que c'était simple et ça ne l'a pas perturbé outre-mesure", ajoute-t-elle. 

Les dépistages de masse dans les écoles vont donc continuer de monter en puissance cette semaine dans la Loire avec encore plus d'écoles testées. Pour rappel, la Haute autorité de santé (HAS) a donné son feu vert début février à un déploiement de ces tests dans les écoles. Selon les données actuellement disponibles, leur fiabilité approche celle des tests PCR.