Les écoliers quitteront l'école vendredi pour trois semaines. 2:35
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avec AFP , modifié à
Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir que les crèches, écoles, collèges et lycées allaient être fermés pour trois semaines. Dès la semaine prochaine, les cours se feront à la maison. Les deux semaines suivantes seront consacrées aux vacances scolaires, qui sont donc unifiées pour toutes les zones. Les étudiants pourront eux continuer à se rendre à l’université pour une journée de cours par semaine.

Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir que les crèches, écoles, collèges et lycées allaient être fermés pour trois semaines, pour lutter contre la hausse des contaminations au Covid-19. Dès la semaine prochaine, "les cours se feront à la maison", a indiqué le chef de l'Etat. "Sauf, comme au printemps 2020, pour les enfants des soignants et des quelques autres professions qui seront accueillis, de même que les enfants en situation de handicap qui doivent continuer à être accueillis dans le secteur médico-social", a-t-il précisé.

"La solution la plus adaptée pour freiner le virus"

Les deux semaines suivantes, soit à partir du 12 avril, seront consacrées aux vacances scolaires, qui auront lieu de façon unifiée pour toutes les zones. Pour les maternelles et les primaires, la rentrée se fera en présentielle le 26 avril. Pour les collégiens et les lycées, il faudra attendre le 3 mai, avec des jauges adaptées. "Le calendrier scolaire sera adapté pour ne pas laisser nos enfants seuls et sans apprendre", a déclaré le chef de l’Etat, avant d'ajouter : "Je sais ce que cette réorganisation implique de changements profonds pour les parents d’élèves et pour les familles. Mais c’est la solution la plus adaptée pour freiner le virus tout en préservant l’éducation et donc l’avenir de nos enfants". Les étudiants pourront, eux, continuer à se rendre à l’université pour une journée de cours par semaine.

Emmanuel Macron s'est également exprimé sur les hausses de contaminations dans les écoles : "Oui le virus circule dans les établissements scolaires, mais pas plus qu’ailleurs et l’éducation de nos enfants n’est pas négociable".