Dans la Vienne, un cluster est apparu dans un collège où des professionnels s'étaient réunis pour préparer la rentrée des classes. Quatre membres de l'équipe pédagogique ont été testés positifs au coronavirus. Le Conseil départemental a annoncé un report au 27 mai de la reprise, initialement prévue le 18 mai. Invité de la matinale d'Europe 1, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, a réagi à cette situation, se montrant tout de même confiant pour la rentrée des classes partout ailleurs en France.
"Il n’y a aura pas de réouverture tant qu’il n’y a pas de clarification"
"Dès qu’il y a un foyer de ce type, ce sont les autorités de santé qui sont en première ligne pour faire les analyses", rappelle le ministre de l'Éducation nationale. En attendant les résultats, "les mesures qui sont prévues par le protocole sanitaire sont prises. (...) Il n’y a aura pas de réouverture tant qu’il n’y a pas de clarification", assure Jean-Michel Blanquer au micro d'Europe 1.
Cette situation s'est déjà produite juste avant le confinement, indique le locataire du 110 rue de Grenelle. "Quand il y avait un cas, l’ensemble des 'personnes contacts' étaient testées et ça pouvait déboucher sur la fermeture d’une classe voire d’un établissement en fonction de l’analyse des autorités sanitaires", explique-t-il.
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"On a accueilli 30.000 enfants de soignants pendant la période de confinement (...) et on n’a pas noté de problèmes particuliers"
Mais Jean-Michel Blanquer ne craint pas que d’autres foyers épidémiques se déclenchent dans les établissements scolaires avec la rentrée des classes. "On a accueilli 30.000 enfants de soignants pendant la période de confinement", rappelle le ministre de l'Éducation nationale. "On n’a jamais été amenés à fermer des établissements à cause de cela pendant cette période et on n’a pas noté de problèmes particuliers", indique-t-il.
"Évidemment, il faut être très prudents et c’est ce qu’on fait", souligne Jean-Michel Blanquer, mettant en avant le "protocole sanitaire strict" qui est employé. "Mais les problèmes de ce type vont rester extrêmement minoritaires, et seront traités au cas par cas", explique-t-il. "Sur les milliers d’écoles que compte la France, je pense que ça restera extrêmement minoritaire", conclut le ministre de l'Éducation nationale au micro d'Europe 1.