CARTE - Disparition de Maëlys : les lieux clés de l'enquête

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Après plus de deux semaines d'investigations, les gendarmes ont élargi leur périmètre de recherche pour essayer de retrouver la fillette, alors que le principal suspect nie toujours toute implication dans son enlèvement. 

"Chaque heure qui passe accrédite la thèse criminelle", confiait une source proche du dossier quelques jours après la disparition de Maëlys, neuf ans, fin août en Isère. Plus de deux semaines plus tard, l'enfant est toujours introuvable et les enquêteurs ont désormais acquis la conviction qu'elle a été enlevée. Le principal suspect, un ex-militaire dont le comportement "étrange" avait attiré l'attention des parents de la fillette le soir de sa disparition et que plusieurs indices désignent comme son potentiel ravisseur, nie toujours toute implication. En parallèle, les recherches se poursuivent dans un périmètre élargi. Europe1.fr fait le point sur les principaux lieux de l'enquête.

  • La salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin (Isère)

Maëlys de Auraujo, neuf ans, y a été vue pour la dernière fois samedi 26 août, aux alentours de 3 heures du matin. Elle assistait à un mariage avec ses parents, qui ont immédiatement donné l'alerte. Tous les invités ont été mobilisés pour la chercher, en vain. La gendarmerie a été prévenue vers 4 heures. 

La salle et ses alentours ont été passés au peigne fin par les enquêteurs dans les premiers jours suivant la disparition de la fillette. Les chiens pisteurs des gendarmes se sont arrêtés à l'enceinte de la salle polyvalente, laissant suggérer que la petite fille ait pu quitter la salle dans un véhicule. 

  • La salle paroissiale et le bar "Le rendez-vous", à Pont-de-Beauvoisin (Isère)

À quelque centaines de mètres de la salle des fêtes, deux autres soirées se tenaient la nuit où Maëlys a disparu. L'une à la salle paroissiale du village, située à 350 m de la salle des fêtes, et l'autre dans un bar voisin. La procureure et les gendarmes ont rapidement expliqué avoir entendu tous les invités qui se trouvaient à ces deux évènements, sans trouver aucune piste sérieuse. 

  • La commune de Domessin (Savoie)

C'est là que le principal suspect, âgé de 34 ans et présent au mariage où a disparu Maëlys, réside avec ses parents. L'ADN de la fillette a été retrouvée dans sa voiture, où il reconnaît l'avoir faite monter "pour voir si ses chiens étaient dans le coffre". Pour expliquer les traces de griffures sur son bras, il dit avoir "taillé des framboisiers" dans son jardin. 

Les gendarmes ont perquisitionné le pavillon en présence du suspect et effectué des prélèvements, dont les résultats pourraient s'avérer déterminants. 

  • Le lac d'Aiguebelette (Savoie)

Depuis la mise en examen du suspect, les enquêteurs s'intéressent tout particulièrement à ce lac de 5,4 km², où sa famille possède un bateau. L'homme avait en outre l'habitude de promener ses chiens dans les environs.  

Le lieu se situe à une vingtaine de minutes de voiture de la salle des fêtes où se déroulait le mariage, et à proximité du domicile du suspect, qui dit avoir fait un aller-retour chez lui pendant la soirée pour "se changer". Le travail des plongeurs, entamé depuis plusieurs jours, n'a pour l'instant rien donné mais se poursuit, à l'aide de sonars. 

  • Les gorges de Chailles (Savoie)

Les gendarmes concentrent aussi leurs recherches dans ces gorges escarpées, à une dizaine de kilomètres de Domessin, et que le suspect aurait pu choisir pour faire disparaître des indices. Des militaires spécialisés dans les interventions en montagne y sont mobilisés. 

  • Le lac de Romagnieu (Isère)

Après le lac d'Aiguebelette, les gorges de Chailles et plusieurs autres plans d'eau de la région, ce lac est l'un des derniers que les enquêteurs continuaient d'explorer, près de trois semaines après la disparition de l'enfant.