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avec AFP , modifié à
La grève dans les raffineries se poursuit chez TotalEnergies, rendant toujours très difficile l'accès aux stations-service pour les automobilistes. Pourtant, la situation s'est s'amélioré d'après la ministre Agnès Pannier-Runacher, avec 27,3% de stations en difficulté samedi contre 28,5% vendredi.

La situation de l'approvisionnement en carburants s'est très légèrement améliorée avec 27,3% de stations-service en difficulté au niveau national samedi matin, contre 28,5% en rupture d'au moins un produit vendredi soir, selon le ministère de la Transition énergétique. "22% des stations-service sont concernées dans les Hauts-de-France (contre 25,3% hier), 39,9% en Île-de-France (contre 37% hier), 36,4% en Centre-Val-de-Loire (contre 42,2% hier)", a indiqué le ministère.

"Notre enjeu c'est les dépôts"

La grève chez TotalEnergies se poursuivait samedi dans les raffineries, faute d'accord sur des hausses de salaires avec la CGT. Du côté d'Esso-ExxonMobil, où la grève a été levée, le retour à une situation normale prendra deux à trois semaines dans les deux raffineries françaises du groupe, selon la direction. Toutefois, "notre enjeu c'est les dépôts" où est stocké le carburant, a souligné la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher sur BFMTV. "Il y a des réquisitions très ciblées à Dunkerque, pas à chaque équipe d'ailleurs, en fonction des besoins et de notre capacité à sortir du carburant de ce dépôt", a-t-elle précisé.

"En quelques jours, on est passé de 50% à 22% (de stations en difficulté) dans les Hauts-de-France donc on peut améliorer la situation dans les stations-service sans nécessairement avoir un redémarrage plein et entier des raffineries", a observé Mme Pannier-Runacher.

"Entre les stocks stratégiques, la Belgique et l'arrivée par bateau, on a aujourd'hui des approvisionnements qui sont supérieurs à la consommation habituelle normale dans notre pays", a indiqué la ministre, notant une "consommation anormalement élevée" en raison de pleins de précaution. Le président Emmanuel Macron a promis mercredi que la situation allait "revenir à la normale" la semaine prochaine.