Canicule : la consommation d'électricité en hausse mais l'approvisionnement assuré

La consommation d'électricité augmente en période de forte chaleur en raison de l'utilisation des ventilateurs et climatiseurs.
La consommation d'électricité augmente en période de forte chaleur en raison de l'utilisation des ventilateurs et climatiseurs. © PATRICK BERNARD / AFP
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avec AFP
Une consommation d'électricité "importante" est attendue cette semaine en raison de la canicule, mais l'approvisionnement sera assuré, a indiqué lundi RTE.

La canicule devrait se traduire cette semaine par une consommation d'électricité "importante" en France avec l'utilisation des climatiseurs et ventilateurs mais l'approvisionnement sera assuré sans problème, a indiqué lundi le gestionnaire du réseau à haute tension, RTE. "Les prévisions de RTE prévoient pour cette semaine une consommation d'électricité importante avec une potentielle pointe de consommation estivale le jeudi 27 juin à 13h avec 58.000 MW", a expliqué une porte-parole de l'entreprise.

Ventilateurs et climatiseurs

La consommation d'électricité augmente en effet en période de forte chaleur en raison de l'utilisation des ventilateurs et climatiseurs. RTE estime ainsi que chaque degré au-dessus des températures normales de saison se traduit par une hausse de consommation de 500 MW, soit l'équivalent de consommation de la ville de Bordeaux. Le gestionnaire du réseau assure toutefois qu'il "assurera l'approvisionnement en électricité sans difficulté pendant cette semaine de canicule". La production d'électricité sera en effet "largement suffisante" pour répondre à la demande, avec au total 77.700 MW de production disponible dont 45.900 MW de nucléaire.

RTE avait estimé début juin que la France devrait disposer de suffisamment d'électricité cet été, même en cas de canicule, grâce à une bonne disponibilité du nucléaire et à l'essor des énergies renouvelables. Ces prévisions sont "confirmées", a précisé lundi la porte-parole. Une porte-parole d'EDF a de son côté indiqué qu'il n'y avait "pour l'instant pas d'impact envisagé" sur la production nucléaire, c'est-à-dire pas besoin d'arrêter de réacteur pour respecter les autorisations de rejet thermique dans les cours d'eau.