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Canicule, inondation... Comment l'intelligence artificielle va nous aider à anticiper les accidents climatiques

Clotilde Dumay / Crédit photo : Alain Pitton / NurPhoto / NurPhoto via AFP - Mis à jour le . 1 min

Anticiper des canicules ou des inondations plusieurs jours voire semaines avant qu'elles n'arrivent, c'est ce que promet l'intelligence artificielle. Un avantage pour les experts météorologiques, qui pourraient ainsi mieux préparer les populations. Europe 1 vous explique comment cela fonctionnerait.

Santé, défense, travail... L'intelligence artificielle peut tout révolutionner, même les prévisions météo. Google vient de déployer en France un outil qui peut prévoir les inondations avec sept jours d'avance et grâce à l'intelligence artificielle, les experts peuvent désormais anticiper des canicules un mois avant qu'elles n'arrivent. Comment cela fonctionne-t-il ?

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Mieux anticiper pour mieux préparer les populations

Tout est une question de mathématiques et de probabilités, d'après Freddy Bouchet, directeur de recherche au CNRS et professeur rattaché à l'École normale supérieure de Paris. "C'est un programme informatique à qui on fournit les informations sur la situation météorologique, d'écarts de température, de pression, d'humidité... et on cherche à prédire la relation qu'il y a entre ces cas et une canicule potentielle. Mais pour faire cet apprentissage, il faut que le réseau de neurones de l'intelligence artificielle ait déjà vu des dizaines de milliers d'exemples de canicule", explique-t-il.

Pour l'instant, les chercheurs ont transmis au logiciel l'équivalent de 8.000 ans de données climatiques . Grâce à ce système, on pourrait prévoir une canicule jusqu'à un mois à l'avance, contre maximum dix jours chez Météo France. Une manière de mieux préparer les populations.

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"Ça permet d'avoir un outil plus facile à utiliser, qui donne des résultats immédiats, avec des moyens informatiques bien moindres", reprend Freddy Bouchet. "Donc demain, une entreprise, une collectivité territoriale ou tous ceux qui sont intéressés par la gestion des risques pourront potentiellement utiliser ce type d'approche." Le logiciel devrait être pleinement opérationnel d'ici 3 à 5 ans.

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