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Tatiana Geiselmann // Crédit photo : FRISO GENTSCH / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP
Pour la première fois, la coupe du monde de calcul mental s'est tenue sur le sol français, à Strasbourg. Les enfants de 4 à 13 ans étaient appelés à calculer le plus vite possible des opérations complexes. Et pour les aider, ils peuvent compter sur l'Abacus, une table de calcul très utilisé en Asie.

C'est une première un peu particulière qui s'est déroulée ce samedi à Strasbourg. Pour la première fois, la coupe du monde de calcul mental s'est tenue sur le sol français. Le principe : des enfants de 4 à 13 ans effectuent, en un temps limité, le plus de calculs possibles. Le tout sans calculette. Mais ces petits prodiges des mathématiques s'aident en revanche d'un autre outil pour trouver la solution : l'Abacus, une sorte de boulier chinois.

Une méthode prisée en Asie

Résultat, les enfants résolvent des calculs complexes en seulement une seconde, comme c'est le cas d'Idriss. S'il a fallu si peu de temps à Idriss pour effectuer ce calcul de tête, c'est que le collégien a appris les maths avec la méthode Abacus, un modèle d'apprentissage venu d'Asie. 

"C'est une méthode qui est très utilisée en Chine, en Inde ou au Japon, qui permet à l'enfant de faire des calculs de maths avec une vitesse exceptionnelle, avec le boulier, qu'on appelle aussi Abacus", explique l'une des organisatrices de la compétition. 

Reproduire les gestes

En manipulant les billes du boulier, les enfants réalisent des additions, des soustractions, mais aussi des multiplications et des divisions. Puis ils apprennent à se passer de l'Abacus et reproduisent les gestes dans le vide pour se représenter mentalement l'opération.

"Au collège, ça me sert à calculer ma moyenne. Ça me sert si je vais au magasin, je peux vite savoir si j'ai assez d'argent ou pas. Ça m'aide pour plein de choses", conclut Idriss au micro d'Europe 1. Et c'est bien parce qu'elle estime que cette méthode de calcul comporte de nombreux avantages que l'Académie des petits génies et l'association Barthes ont voulu organiser en France la Coupe du monde afin de mettre en lumière cette technique encore peu connue en Europe.