Bure : prison avec sursis pour un opposant, sept gardes à vue encore en cours

Des échauffourées ont eu lieu, dimanche, entre des manifestants anti-nucléaires et les forces de l'ordre.
Des échauffourées ont eu lieu, dimanche, entre des manifestants anti-nucléaires et les forces de l'ordre. © JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Un homme était jugé pour avoir porté un "coup sur le casque" d'un gendarme, lors d'affrontements entre les opposants au projet d'enfouissement des déchets nucléaires de Bure et les autorités.

Un opposant au projet d'enfouissement des déchets nucléaires à Bure, dans la Meuse, a été condamné lundi à trois mois de prison avec sursis pour violence sur un gendarme dimanche lors d'affrontements et sept personnes étaient toujours en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet.

Le jeune homme de 22 ans interpellé dimanche. Le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc, qui jugeait l'homme âgé de 22 ans en comparution immédiate, a assorti la peine d'une mise à l'épreuve pendant un an et d'une interdiction de se rendre en Meuse. Le manifestant, dont le casier judiciaire était vierge, avait été interpellé dimanche lors d'affrontements entre les gendarmes mobiles et un groupe de 150 opposants au projet d'enfouissement des déchets nucléaires Cigéo qui s'était approché du bois Lejuc, épicentre de la contestation.

Plusieurs blessés lors des échauffourées. "Il a mis un coup sur le casque d'un gendarme lors d'un corps à corps", a précisé le procureur de la République à Bar-le-Duc, Olivier Glady. Lors de ces brèves échauffourées, un gendarme et quatre anti-nucléaires ont été légèrement blessés, avait indiqué la préfecture.

D'autres poursuites envisagées. La garde à vue de sept autres personnes - trois femmes et quatre hommes - interpellées dimanche pour "participation sans arme à un attroupement après sommation de se disperser", a été prolongée lundi après-midi, selon le parquet. Le refus de prélèvement d'empreintes et d'ADN leur sera également reproché. L'un d'eux pourrait être aussi poursuivi pour violence sur agent dépositaire de l'autorité publique, a précisé Olivier Glady.