Nahel 1:25
  • Copié
Alexandre Chauveau // Crédits photo : Zakaria ABDELKAFI / AFP , modifié à
24 heures après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un agent de police lors d’un contrôle routier à Nanterre, les réactions de personnalités politiques et de célébrités se multiplient. Elles ont été multiples dans la sphère politique, et le ton est particulièrement virulent à gauche.

"Rien, rien ne justifie la mort d'un jeune". Le président de la République Emmanuel Macron s’est exprimé pour la première fois, publiquement, depuis la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un agent de police lors d’un contrôle routier à Nanterre. Le capitaine de l’équipe de France de football, Kylian Mbappé, parle lui d'une situation inacceptable. "J'ai mal à ma France", a-t-il écrit sur Twitter. L'acteur Omar Sy a déclaré, de son côté, qu’il souhaitait qu'une justice digne de ce nom honore la mémoire de ce jeune de 17 ans.

"Le refus d'obtempérer ne donne pas de permis de tuer"

Les réactions ont été multiples dans la sphère politique. Le ton est particulièrement virulent à gauche. "Le refus d'obtempérer ne donne pas de permis de tuer", a d'abord réagi Olivier Faure, le premier secrétaire du PS.

Chez les Verts, Marine Tondelier a dénoncé une américanisation de la police et a pointé le problème du racisme dans l'institution policière. "On n'a jamais vu une personne non-racisée se faire tuer pour un refus d'obtempérer", a expliqué la secrétaire nationale du parti. "Aucun policier n'a le droit de tuer. Sauf légitime défense. Cette police incontrôlée par le pouvoir discrédite l'autorité de l'État. Elle doit être entièrement refondée", a écrit l'ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon.

"Les forces de l'ordre sont devenues des cibles"

Des propos irresponsables pour Jordan Bardella, président du Rassemblement national, qui met en avant les 25.000 refus d'obtempérer par an. "Les forces de l'ordre sont devenues des cibles dans d'innombrables quartiers", a-t-il indiqué après avoir rappelé que la mort d'un homme est toujours un drame. Enfin, chez Les Républicains, Éric Ciotti a fait part de son émotion à la famille de la victime, tout en apportant son soutien aux policiers. "L'extrême gauche souffle sur les braises et espère une vengeance contre les forces de l'ordre. Insupportable", a réagi le président de LR.