Emmanuel Macron reçoit à nouveau mercredi les partenaires sociaux pour évoquer de nouvelles mesures sociales pour l'emploi. 1:30
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Olivier Samain, édité par Laetitia Drevet
Emmanuel Macron reçoit mercredi les partenaires sociaux à l'Elysée pour évoquer ses premiers arbitrages au sujet notamment de l'assurance chômage et du nouveau dispositif d'activité partielle, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet.

Trois semaines après le lancement d'une concertation pour "sauver l'emploi", Emmanuel Macron reçoit à nouveau mercredi les partenaires sociaux pour leur dévoiler de premiers arbitrages. Alors que l'Unédic anticipe la destruction de 900.000 emplois en 2020, organisations syndicales et patronales attendent des réponses. Emmanuel Macron est particulièrement attendu sur deux sujets : la réforme de l'assurance chômage et sur le nouveau dispositif de chômage partiel de longue durée.

 

La reforme de l’assurance chômage, décidée il y a un an par le gouvernement, durcissait les règles pour les chômeurs. Elle était prévue en deux étapes. La première a déjà eu lieu au mois de novembre, fixant des conditions plus strictes pour être indemnisé en cas de perte d’emploi. La deuxième devait intervenir le 1er avril, et a été repoussée in extremis à septembre à cause de la crise sanitaire.

Un nouveau dispositif d'activité partielle de longue durée

 

C’est cette deuxième étape que les syndicats contestent le plus, car elle durcit fortement le mode de calcul de l’allocation journalière des chômeurs. L’exécutif l’a dit, il veut bien revoir la copie. Mais pour les syndicats, unanimes sur ce point, la seule solution qui vaille est l’annulation de la totalité de la réforme. Ce qui laisse présager quelques crispations lors de la réunion de mercredi après-midi.

 

L’autre sujet crucial de la réunion, l’activité partielle de longue durée, devrait générer un peu moins de tension. Le principe serait celui d’une aide de l’Etat aux entreprises faisant face à une baisse durable de leur activité. Une aide qui pourra être versée pendant deux ans, en contrepartie d’engagements sur l’emploi. Ces engagements devront être scellés par un accord au niveau de l’entreprise ou de la branche.