Après de longues heures de route, les vacanciers sont enfin arrivés dans les campings

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Marion Gauthier, édité par Ariel Guez

"On avait hâte d’arriver !". Pour les Français partis samedi, l'heure est enfin aux vacances. Au programme, visite des régions françaises, repos, mais aussi respect des gestes barrières, comme Europe 1 l'a constaté à Bormes-les-Mimosas, dans le Var, où le camping Lou Cabasson affiche complet. 

Ça y est ! Pour tous les Français qui ont dû supporter des kilomètres de bouchons samedi, l'heure est (enfin) aux vacances. Certains, comme Nadège, Ludovic et leurs enfants, ont fait plus de sept heures de route. Partis de l'Isère, cette famille a décidé de poser ses bagages dans le camping Lou Cabasson, à Bormes-les-Mimosas dans le Var. Plus l'arrivée approchait, plus l’attente était dure pour Loane, le plus petit des deux enfants. "On avait chaud, on avait hâte d’arriver, on avait envie de se baigner, de visiter du coup, c’était long", explique le petit garçon.

 

"On ressent l'effet Covid"

La découverte du petit mobil-home n'a pas fait de déçus. Nadège avait imaginé une semaine dans la région... ou sur la terrasse. "Elle est parfaite", se réjouit la mère de famille. "Surtout, elle est abritée ! Donc, là, je vois déjà les petits-déjeuners, les apéros avec les amis… Ça me plaît !". D'autant plus qu'il y a trois mois et demi, les vacances de Pâques ont été annulées. L’été ? Longtemps, Ludovic, le père, s’est demandé si le camping pourrait rouvrir… Sa réservation confirmée, c’était presque inespéré.

 

"Les résidents nous disent : 'On a besoin de repos'"

Car, comme nous vous l'expliquons dans cet article, le tourisme intérieur fait des émules cet été. Et ce camping ne fait pas exception. "Au niveau des emplacements tentes, des mobil-homes et des chalets : le parc est complet à 100 %", explique Christine Roucoult, directrice du camping Lou Cabasson. "Au niveau des gens qui arrivent, on ressent l'effet Covid. On sent qu'ils avaient besoin de ces vacances. Ils nous demandent si le camping est bien calme, parce qu'eux-même le disent : 'On a besoin de repos'", raconte-t-elle au micro d'Europe 1.

 

Toutefois, même si les vacances sont une parenthèse bienvenue, "on est obligé de rappeler aux résidents les mesures barrières, ça les met un peu en stress au début", confie Christine Roucoult. Mais les touristes finissent par s'habituer. Même si le masque est obligatoire (à l’accueil ou sur les plages), l’épidémie est derrière eux… Au moins pour un temps. "Il faut qu'ils se sentent en vacances", conclut la directrice.