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Sandrine Prioul / Crédits photo : Ludovic MARIN / AFP , modifié à
Emmanuel Macron a choisi la Marine nationale et l'école des applications militaires de l'énergie atomique (EAMEA) pour présenter ses vœux aux armées. Cette année, l'EAMEA a ouvert un BTS à des étudiants de la société civile pour devenir des atomiciens. Europe 1 a pu visiter cette école de prestige sur la base militaire de Cherbourg.

L'école des applications militaires de l'énergie atomique (EAMEA) sera mise à l'honneur ce vendredi. C'est dans cet établissement, situé sur la base militaire de Cherbourg, que le président de la République, Emmanuel Macron, a décidé d'adresser ses vœux aux armées. Une école qui est la seule structure militaire à former des atomiciens, c'est-à-dire des techniciens, opérateurs et ingénieurs pour piloter des réacteurs nucléaires, et qui a même ouvert cette année un BTS à des étudiants de la société civile.

15 étudiants recrutés pour une durée de 10 ans

"Ici le forum à la gestion de crise". Une fuite nucléaire sur le réacteur d'un sous-marin. Un accident qui peut se produire sur un des différents navires nucléaires de la Marine nationale. Fort heureusement, il ne s'agit là que d'un exercice qui a tout d'une grosse crise à gérer pour les étudiants de l'École atomique, dirigée par le capitaine de frégate Amaury. "Demain, nous, opérateurs, nous, chefs de Quart, ils ont 25-30 ans et on leur confie un réacteur nucléaire à piloter. Donc, on a le devoir d'être exigeant". 

Une formation de pointe, unique en France, qui depuis la rentrée, forme et embauche pour dix ans des bacheliers. C'est le cas de Valentine, issus de la société civile et qui a un peu l'impression d'être une privilégiée : "Ce BTS qui a ouvert ses portes à Lille est parfaitement ce que je voulais : travailler dans le nucléaire et intégrer la Marine". Cette jeune femme espère un jour réaliser un de ses rêves : embarquer sur un porte-avion ou un sous-marin. 

15 étudiants cette année, le double recruté l'année prochaine. Une manière pour la Marine nationale de pourvoir des besoins de plus en plus croissants, notamment pour le futur porte-avion qui devrait rejoindre la flotte française et remplacer le Charles-de-Gaulle en 2038.