À 70 ans, Patrice a refait sa vie en Espagne : "C’est le bonheur tous les jours"

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Léa Beaudufe-Hamelin , modifié à
Après avec son divorce, Patrice dit s’être retrouvé sans rien. Il est alors parti refaire sa vie en Espagne à 70 ans. Il y a fait la rencontre d’une femme et dit vivre le bonheur. Sur "La Libre antenne" d’Europe 1, Patrice raconte à Olivier Delacroix les joies de sa nouvelle vie en Espagne.
TÉMOIGNAGE

Après une procédure de divorce qui a duré cinq ans, Patrice a rencontré une Espagnole. Il a décidé de partir s’installer dans le centre de l'Espagne, mais cela ne s’est pas bien passé. Après avoir connu une période difficile seul, Patrice se dit aujourd’hui le plus heureux des hommes depuis qu’il a rencontré une nouvelle compagne. Au micro d’Olivier Delacroix, sur "La Libre antenne" d’Europe 1, Patrice évoque le bonheur de sa nouvelle vie près de Valence.

"Ma femme a demandé le divorce. Je me suis retrouvé à 60 ans en procédure de divorce, ça a duré cinq ans. Mon ex-femme voulait tout, la maison, les voitures, l’argent. La juge a décidé d’octroyer la résidence principale à mon épouse. Je devais partir, je n’avais plus le droit de mettre les pieds chez moi. J’ai fini par accepter, parce que cinq ans, c’est long. On ne peut rien faire pendant une procédure de divorce.

" Aujourd’hui, je suis le plus heureux des hommes "

J’avais quitté mon emploi avant le divorce. Après la non-conciliation, j’ai retrouvé un travail d’ingénieur conseil. Je n’avais plus de maison, plus de voiture. Je me suis retrouvé sans rien à 65 ans. Ça aurait pu durer dix ans et moi, je voulais de la liberté. J’ai travaillé pendant cinq ans comme ingénieur conseil. Je me suis refait une santé. J’ai rencontré une femme espagnole. J’ai décidé d’acheter une villa dans le centre de l’Espagne. Mais il s’est avéré que ça ne s’est pas bien passé, c’était une drôle de femme.

Je me suis retrouvé tout seul comme un idiot à 1.500 kilomètres de Paris. À cette époque-là, je n’avais pas trop le moral. Quand on se retrouve dans un pays étranger, on ne connaît pas les coutumes et la langue. Aujourd’hui, je suis le plus heureux des hommes. Il y a eu du changement. J’ai fait la connaissance d’une femme espagnole. On s’entend très bien. Elle habite à 500 mètres de chez moi. C’est une femme formidable et très sincère.

Je suis parti à cause d’une femme, puis je me suis retrouvé tout seul. C’est une histoire qui se finit bien, même si elle ne fait que commencer. Je ne quitterai plus cette région. Valence est une ville merveilleuse. Il y a le musée océanographique, un zoo extraordinaire, une architecture formidable. On se croirait dans un monde futuriste. Je vis à 30 kilomètres de Valence. Je suis bien, dans la montagne. C’est magnifique.

J’ai une jolie villa avec piscine. J’ai tout refait dans ma maison, je suis toujours en train de bricoler. Je me lève à 6 heures du matin et je me couche à 2 heures du matin. C’est le bonheur tous les jours. Je suis comme un poisson dans l’eau maintenant. Je me sens privilégié. Dans la vie, il ne faut pas baisser les bras, il faut toujours se battre. La vie est dure, mais la vie est belle. Ça vaut le coup de vivre. "