Xynthia : Sarkozy promet de la "souplesse"

  • Copié
avec AFP

Nicolas Sarkozy s'est déclaré mardi disposé à introduire de la "souplesse" dans la règle d'interdiction de construction et de relogement dans les zones inondables de la façade Atlantique touchée par la tempête Xynthia en 2010. Lors d'un déplacement de campagne à Chatelaillon, le candidat de l'UMP à la présidentielle a brièvement recoiffé sa casquette de chef d'Etat pour répondre aux critiques des élus et de la population, opposées aux "zones noires" où l'Etat doit racheter les maisons jugées dangereuses avant de les détruire.

"Il faut être raisonnable. Là où l'eau est passée, elle peut revenir. C'est votre vie qui est en cause", a-t-il plaidé en s'adressant brièvement à une petite foule d'habitants et de partisans. "Cela ne veut pas dire qu'on ne doit pas faire preuve de souplesse pour un certain nombre de situations", a toutefois modulé le président candidat, "je pense notamment à des maisons qui ne seront plus re-habitées mais dont on peut par exemple faire des commerces".

Quelques minutes plus tôt, Nicolas Sarkozy avait défendu les "zones noires" devant une petite maison du village, posée face à la mer, où deux personnes âgées avaient trouvé la mort en février 2010, victimes de la tempête Xynthia, qui a fait au total 53 victimes sur l'ensemble du littoral vendéen et charentais.