Tapie se dit victime d'un "acharnement médiatique"

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VIDEO - Sur France 2, l'homme d'affaires mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" a contre-attaqué.

Interrogé par David Pujadas au JT de France 2, Bernard Tapie est revenu sur sa garde à vue au cours de laquelle il a été interrogé pendant 96 heures pour "escroquerie en bande organisée" dans l'affaire de l'arbitrage Adidas. "Les hommes en face de qui je me suis trouvé pendant ma garde à vue ont fait un travail très professionnel, ils ont été très courtois. (...) Ça a été très long, très difficile à vivre, mais moins que les cinq semaines que les médias m'ont fait vivre auparavant. Je n'avais jamais vu un tel acharnement médiatique. Oui, j'ai souffert beaucoup de ça", a commenté l'homme d'affaires mis en examen dans cette affaire.

L'ex-ministre a par ailleurs affirmé lundi soir sur France 2 que l'enquête sur la sentence arbitrale dont il a bénéficié à propos de la vente d'Adidas était "un complot" le visant. "Oui monsieur, c'est un complot!", a lancé Bernard Tapie visiblement énervé au présentateur du JT de France2, David Pujadas, qui l'interrogeait sur ce point.

Et d'ajouter: "Je vais vous l'expliquer, c'est très simple. Le soir de la victoire de la Coupe du monde de foot (par la France en 1998), qui a été gagnée par une équipe dans laquelle il y avait plus de la moitié qui était des Marseillais, j'ai essayé d'avoir une invitation pour la finale (...) J'ai pas eu le droit à une invitation. Et Didier Deschamps, quand on lui remet le trophée, la première déclaration il dit 'cette Coupe du monde on la doit à Bernard Tapie'. Il y a deux France monsieur, celle de ceux qui ont le droit, et celle de ceux qui n'ont pas le droit".