Nicolas Sarkozy a annoncé la mise en place à la rentrée prochaine de vingt établissements de réinsertion scolaire (ERS), susceptibles de remettre le pied à l'étrier à des adolescents "perturbateurs", contre onze actuellement, jeudi à Bagnères-de-Luchon, en Haute-Garonne. "De onze ERS actuellement, on passera à vingt à la rentrée prochaine", a annoncé le président de la République, lors d'une table ronde sur la prévention de l'échec scolaire, tenue dans le gymnase du collège Jean Monnet de la ville.
Auparavant, Nicolas Sarkozy, accompagné de Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, avait visité l'ERS hébergé dans ce collège, accueillant neuf élèves qui étaient en échec scolaire et dont le comportement posait problème dans leurs établissements d'origine. Après avoir longuement échangé avec les adolescents, le chef de l'Etat a joué au ping-pong avec l'un d'entre eux.
"On va pérenniser et développer" les ERS, un projet pédagogique auquel "je tiens beaucoup", a affirmé le président, en précisant qu'il tenait à ce que les ERS restent des "petites structures" afin que les jeunes soient mieux pris en charge et que ne se créent pas entre eux des "phénomènes de bandes". Il y aura "plus de sports" et les "sanctions", en cas de manquement des élèves, seront "davantage dirigés vers les travaux d'intérêt général", a-t-il également affirmé.