Nouvel essai de BP contre la marée noire

© REUTERS
  • Copié
Europe1.fr (avec agences) , modifié à
Le groupe pétrolier tente de colmater la fuite, cette fois en injectant de la boue.

BP ne parvient pas à venir à bout de la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis. Le groupe pétrolier essaye donc toutes les solutions possibles et a tenté mercredi soir d’injecter du ciment dans le puits de pétrole qui fuit depuis plus d'un mois dans le golfe du Mexique.

Les garde-côtes américains ont donné mercredi leur feu vert au groupe pétrolier britannique BP pour qu'il tente de cimenter le puits de pétrole. Le groupe pétrolier britannique avait affirmé mardi qu'il lancerait dans les "prochains jours" l'opération consistant à injecter de la boue dans le puits afin d'en réduire la pression, puis à le boucher avec du ciment.

L’administration hausse le ton contre BP

Les autorités américaines font monter la pression contre BP, accusé de minimiser la catastrophe. Un haut-responsable du ministère de la Justice a ainsi réaffirmé mardi devant des sénateurs que l'administration du président Barack Obama ferait tout pour s'assurer que "les responsables de cette catastrophe payent pour tous les dégâts causés".

Preuve d’un optimisme très modéré, le directeur général du groupe Tony Hayward a évalué lundi à "entre 60 et 70%" la probabilité que l'opération soit couronnée de succès. BP souligne en effet qu'une telle opération n'a jamais été réalisée à une telle profondeur (1.500 m). En cas d’échec, BP a promis de rechercher de nouvelles solutions.

Obama se rendra sur place vendredi

Le président des Etats-Unis Barack Obama passera la journée de vendredi en Louisiane afin d'"évaluer" les opérations de lutte contre la marée noire, a annoncé mardi la Maison Blanche.

La Maison Blanche, qui s'est retrouvée ces derniers jours sous le feu de critiques en raison de l'impuissance des autorités à maîtriser la fuite de pétrole, a affirmé avoir "mobilisé l'une des forces de réaction les plus importantes de l'histoire à un événement catastrophique".

BP fait-il tout ce qu’il peut pour stopper la marée noire ?