Aéroports de Paris (ADP) se défend après le chaos qui s'est déroulé à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, à la veille de Noël. Le PDG d'ADP, Pierre Graff, s'est dit prêt mercredi à "suréquiper" l'aéroport parisien au nom du principe de précaution pour faire face à des hivers rigoureux. "Je ne vais rien demander à l'Etat. ADP s'assume et finance", a-t-il assuré tout en précisant que les deux aéroports parisiens sont actuellement équipés pour faire face aux hivers "qu'on a connus ces cinq dernières années".
Pour autant, a-t-il indiqué, "je n'ai pas l'intention de démissionner", avant d'ajouter : "J'ai le sentiment d'avoir la confiance des pouvoirs publics, j'ai le sentiment qu'on a fait notre travail", a-t-il déclaré sur France Inter. C'est pourquoi, a-t-il précisé, qu'il attend "très sereinement le rapport d'inspection" demandé par le ministère des Transports et qui doit être remis lundi prochain.
Le 13 janvier prochain, lors de la table-ronde organisée au ministère, il devrait alors proposer de doubler les stocks de glycol - ce produit utilisé pour dégivrer les avions - "pour que cette histoire soit réglée une fois pour toute et mieux que ça, pourquoi pas un stock stratégique de glycol comme on a un stock de gazole". Il a en outre affirmé que ce n'était pas le glycol qui avait causé la pagaille.