Meurtrier présumé d'Agnès : la loi n'était "pas claire" (E1)

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Florence D'Andrea, juge pour enfants et vice-présidente du tribunal de grande instance de Beauvais, a estimé lundi sur Europe 1 que le dispositif pour suivre le meurtrier présumé d'Agnès, déjà poursuivi pour viol, n'avait "peut-être pas été balisé totalement". "Je peux comprendre l'indignation des citoyens qui se disent 'on a mis en danger les jeunes filles de cet internat de façon peut-être un peu imprudente", a-t-elle affirmé.

Interrogée sur la raison pour laquelle les faits reprochés au lycéen n'avaient pas été communiqués à son établissement scolaire, la juge a admis que la loi n'était "pas claire". Les juges d'instruction sont tenus au secret, mais les parents peuvent le dire, tout comme les éducateurs, qui n'ont "pas de règle légale précise" le leur interdisant. Dans ce genre d'affaires, "personnellement, je militerais pour qu'on le dise", a-t-elle assuré. "Quand on est avec un partenaire, si on n'a pas la confiance, et cette confiance implique la franchise, je ne crois pas que le dispositif puisse marcher", a conclu la juge.