Les OGM sont déjà dans nos assiettes

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Les opposants aux OGM ont de quoi se réjouir. Une enquête inédite, et publiée mercredi, a montré que la consommation quotidienne d’OGM augmente sensiblement le risque de cancer chez les rats et raccourcit l’espérance de vie. Cette étude, menée pendant trois ans et qualifiée par ses auteurs de "première mondiale", a déjà relancé le débat sur les OGM en France. Mais au fait, quelle est la situation aujourd’hui dans l’Hexagone ?

Du côté des agriculteurs

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 La France a instauré depuis 2008 un moratoire sur les cultures OGM, qui sont tout simplement interdites. Contesté par la Cour européenne de justice de Luxembourg, ce moratoire a néanmoins été maintenu et le gouvernement prépare déjà son renouvellement, comme l’a annoncé le Premier ministre le 15 septembre dernier. Au final, seules les cultures à vocation scientifique sont autorisées et strictement encadrées.

Du côté des consommateurs

Le maïs doux est le seul OGM qu’on peut consommer en tant que tel mais sa présence doit être notifiée sur l’emballage. Mais même en l’évitant, les Français risquent d’en consommer indirectement. D’abord dans les produits alimentaires contenant des produits dérivés d’OGM, dont les céréales à base de maïs, les biscottes, les chips de maïs salées, l’huile de colza ou encore la sauce de soja. Les plats préparés comportant de l’amidon, c’est-à-dire la grande majorité, sont également susceptibles d’en contenir. Pour en savoir plus, le ministère de l'Agriculture fournit sur son site une liste plus détaillée.

Le consommateur français peut également en ingurgiter via les animaux élevés dans l’Hexagone. Ces derniers peuvent en effet être nourris avec des céréales OGM dont l’importation est autorisée. Au total, 35 sortes d’OGM peuvent être importées dans l’Hexagone : le soja (3 espèces), le maïs (25), le colza (2), le coton (3), la pomme de terre et la betterave.

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