La Cour d'assises du Puy-de-Dôme s'est penchée lundi sur le parcours d'errance et la vie de marginal d'un homme accusé d'avoir tué et découpé sa concubine avec laquelle il avait noué une relation "explosive" selon des experts.
A l'automne 2009, des restes humains enfermés dans des sacs poubelles avaient été découverts à Cournon d'Auvergne et les enquêteurs étaient rapidement parvenus à identifier la victime grâce à son ADN : Régine Mazurais, une marginale de 44 ans condamnée en 1999 à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de Seine-Maritime pour des faits de "violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner" sur son compagnon de l'époque.
Quant à l'accusé, Laurent Ferrer, il a fait le récit d'une vie chaotique, marquée par la violence et l'alcool. Il a avoué pendant l'enquête avoir poignardé Régine Mazurais après une dispute.