Joueur pro au LOSC et futur bachelier

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Passer le bac pendant la Coupe du monde ce n’est pas facile, et ça l’est encore moins quand on est joueur pro.

En octobre dernier, il marquait un but aux côtés de l’Ivoirien Gervinho en Coupe d’Europe, le voilà maintenant le nez dans ses cahiers. Arnaud Souquet, 18 ans, profite des dernières heures, avant la première épreuve du bac, pour peaufiner ses révisions. Jeudi matin, il sera aux côtés des 500.000 prétendants au bac général et technologique pour la traditionnelle épreuve de philosophie.

Entre cours et entraînements sportifs

"Cet après-midi j’ai révisé un peu, là je me détends et je relirai sûrement un peu mes fiches ce soir avant de dormir", confie-t-il à Europe1.fr. Candidat au baccalauréat ES, il ira passer les épreuves dans un lycée de la région Lilloise, avant de reprendre les entraînements le 28 juin au sein de l’équipe de France jeune.

Arnaud n’est donc pas un candidat tout à fait comme les autres. Joueur pro au LOSC, son temps se partage entre cours et entraînements sportifs. "C’est vrai qu’on a un rythme particulier puisqu’on suit les cours au centre de formation et pas dans un lycée", explique-t-il. "Du coup, ce n’est pas facile de s’évaluer par rapport aux autres candidats".

Brésil-Espagne en finale

Mais le futur bachelier reste confiant. "J’ai fait des fiches tout au long de l’année", explique-t-il. Une précieuse précaution qui lui a permis de faire face à la difficulté supplémentaire venue s’immiscer dans son programme de révisions : la Coupe du monde de football. Pas évident de résister à la tentation lorsqu’on a le choix entre l’Emile de Rousseau et un match Suisse-Espagne. Mais le jeune homme explique qu’il a simplement adapté son planning de révisions au rythme du Mondial. "J’ai révisé quand j’en avais envie et puis le reste du temps j’ai regardé les matches qui m’intéressaient".

Arnaud reste prudent quant au pronostic d’une éventuelle mention. "On va déjà essayer d’avoir le bac", plaisante-il. Pour la Coupe du monde, en revanche, le Lillois imagine une finale au cours de laquelle le Brésil affronterait l’Espagne. "Mais tout est reste possible", précise le jeune homme, avant de retourner à ses cahiers.