Philippe Capon, secrétaire national d'Unsa Police, a réagi vendredi sur Europe 1 à la décision de la Cour de cassation d'appliquer immédiatement la réforme de la garde à vue, qui prévoit la présence de l'avocat tout au long de leur audition. "On vous donne un texte le matin, qui fait quand même un certain nombre de pages et on vous dit ‘cet après-midi, vous le mettez en place’, sans avoir travaillé le texte, sans avoir formé les officiers de police judiciaire", s’est-il agacé.
Pour lui, "c’est comme si dans une usine, on amenait des nouvelles machines et à peine arrivées, on disait aux ouvriers ‘vous vous mettez dessus tout de suite, il faut qu’elles soient productives tout de suite avec un taux de productivité important’.