Fini les femmes de ménages sexy

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avec AFP

Une entreprise proposant sur Internet les services à domicile d'une femme de ménage en tenue sexy a "cessé son activité". C'est ce qu'a annoncé la maire de Vénissieux, dans le Rhône, qui avait dénoncé l'entreprise avec d'autres élus comme une forme de "proxénétisme". "C'est une première victoire pour toutes celles et ceux qui ont mené ce combat contre la marchandisation de la femme et de son corps", a déclaré Michèle Picard, qui s'était opposée à son lancement récent à Lyon.

Confirmant sa cessation d'activité sur son site internet, l'entreprise a justifié sa décision en dénonçant la pression de "discours pseudo-moraliste" et la "polémique créée" autour de ce "service de divertissement" ainsi que la saisine des "juridictions compétentes pour faire valoir ce que de droit".

 

Après Montpellier, Lille et Paris, l'entreprise proposait en ligne depuis février à Lyon une jeune femme de ménage en tenue "soubrette" ou "lingerie" pour un tarif allant de 75 à 150 euros l'heure.