La fausse affaire d'espionnage qui a secoué le constructeur automobile Renault, début 2011, est due à une "absence de dialogue", a estimé jeudi lors d'un colloque Alain Juillet, l'ancien Monsieur Intelligence économique du gouvernement.
"Selon Alain Juillet, l'absence de dialogue a été à l'origine de l'affaire Renault", a indiqué vendredi un compte rendu d'un colloque organisé jeudi à Paris par le Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE) que préside cet ancien haut responsable de l'Intelligence économique auprès du gouvernement jusqu'en 2009.
"L'équipe de sûreté (de Renault) travaillait seule sans rendre compte à son supérieur, sans aucun contrôle", a estimé M. Juillet lors de ce colloque consacré "aux désordres mondiaux" et qui a réuni, selon le CDSE, plus de 500 participants.