"Bistrot à vendre cause racket"

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avec Jean-Sébastien Soldaïni , modifié à
Un cafetier d’Ajaccio dit être victime de "racket psychologique". Rien à avoir avec le milieu.

En plein centre d’Ajaccio, sur le cours Napoléon, juste en face de la Préfecture, le propriétaire d’un café a apposé mercredi sur sa devanture l’écriteau suivant : "bistrot à vendre pour cause de racket". Un "racket" qui n’est pas lié au milieu corse, selon les informations obtenues par Europe 1.

Un "racket psychologique"

Le café traverse une zone de turbulences financières. Son propriétaire a déposé une plainte pour concurrence déloyale, estimant que l’administration lui fait payer le droit d’installer une terrasse plus cher qu’à ses voisins cafetiers comme lui.

"C’est un racket psychologique, un système de voyoucratie locale qui arrive à me pousser à vendre mon établissement par usure", raconte le propriétaire au micro d’Europe 1. "On veut me pousser à vendre mon établissement sans me mettre un calibre sur la tête", ajoute-t-il. Avant d’assurer : "Je suis en train de péter les plombs".

Derrière le SOS...

Y a-t-il un coup de pub derrière le SOS ? Le propriétaire du café a en tout cas décidé de demander l’aide de ses clients. Des parts de l’établissement sont à vendre, à 10 euros l’unité.