Satellite Galileo : reprise des lancements en mars

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Noémi Marois avec AFP , modifié à
SCIENCES - Une fusée Soyouz devrait en mars envoyer dans l'espace des satellites Galileo, après que la Commission européenne ait donné son accord mercredi.

Cette fois, ce sera la bonne ? Après l'échec retentissant du dernier lancement en août dernier, la Commission européenne a, mercredi, donné son accord à la reprise des lancements de Galileo. Ces satellites européens devraient reprendre le chemin du ciel fin mars, à bord du lanceur russe Soyouz, au départ du centre spatial guyanais de Kourou. "Nous sommes prêts pour un lancement le 26 mars", a déclaré Stéphane Israël, PDG de la société Arianespace, chargée des lancements.

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Une mise en service en 2016 ? "Nous sommes d'accord pour une reprise des lancements en mars. Nous nous fixons pour but de lancer au moins six satellites cette année", a déclaré Elzbieta Bienkowska, dans un discours prononcé lors de la 7ème Conférence annuelle européenne sur l'Espace à Bruxelles. "Je suis déterminée à remettre le programme Galileo sur les rails", a-t-elle dit. "Mon objectif est que les premiers services Galileo soient fournis d'ici 2016 au plus tard. Et que les services complets le soient d'ici 2020", a-t-elle dit.

Oublier l'échec du dernier lancement. En août 2014, deux satellites Galileo lancés sur une fusée Soyouz, à partir de Kourou en Guyane, avaient atterri sur la mauvaise orbite, suite à un incident survenu quelques heures après le décollage. Au lieu de se fixer sur une orbite circulaire à 23.000 kilomètres d'altitude, les deux satellites Galileo s'étaient placés sur une orbite elliptique à 17.000 kilomètres d'altitude. 

Depuis, la raison du problème a été identifiée. L'incident a été provoqué par un gel du carburant lié à un design imprécis sur des tuyaux. Des corrections ont été évidemment apportées.

Galileo, un GPS européen. Le projet Galileo, inauguré en 1999, consiste à déployer une constellation de 22 satellites destinés à fournir un service de géolocalisation, concurrent du GPS. Il devrait, selon ses concepteurs, être beaucoup plus précis que son cousin américain. “Avec le GPS, on peut localiser un train. Avec Galileo, on sait sur quel quai il se trouve”, avait déclaré en 2014 Jean-Yves Le Gall, président du Centre national des études spatiales (Cnes). 

Alors que le programme initial prévoyait de lancer 6 à 8 engins par an jusqu'en 2017, seuls 4 satellites sont actuellement en orbite. 

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