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Variole du singe : des symptômes difficiles à identifier, avertissent les autorités américaines

Europe 1 avec AFP . 1 min
Santé
Pour freiner la maladie, il est primordial de détecter les cas. © Pixabay

Les autorités américaines ont alerté sur les symptômes qui apparaissent avec la variole du singe, soulignant les risques de diagnostic difficile. Un facteur important, car il empêche la détection de cas primordiale pour faire face au virus. A l'heure actuelle, on recense environ 1300 cas dans le monde.

Les cas de variole du singe actuellement détectés ne présentent pas forcément les symptômes habituels, ce qui peut conduire à un diagnostic difficile, ont alerté vendredi les autorités sanitaires américaines, soulignant que repérer ces cas était crucial pour freiner la diffusion de la maladie.

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"Nous avons vu des cas légers de variole du singe , parfois limités à certaines parties du corps, ce qui est différent de ce qui est observé habituellement dans les pays où la maladie est endémique" en Afrique, a déclaré vendredi Rochelle Walensky, la directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).

"Cela a suscité l'inquiétude que certains cas ne soient pas détectés", a-t-elle souligné, demandant au public et aux professionnels de santé de redoubler de vigilance.

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1300 cas recensés dans le monde

Les cas actuels ne présentent pas toujours les symptômes grippaux (fièvre...) qui précèdent habituellement l'apparition des éruptions cutanées caractéristiques de cette maladie. De plus, alors que ces éruptions apparaissent généralement sur tout le corps, elles sont pour beaucoup des cas actuels limitées à certaines zones.

"Il est important de savoir que les cas de variole du singe peuvent ressembler à certaines infections sexuellement transmissibles", comme l'herpès, "et pourraient donc être mal diagnostiqués", a souligné Rochelle Walensky.

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Les Etats-Unis comptent désormais 45 cas recensés, a-t-elle ajouté, soit le double de la semaine passée. Aucun décès n'a été signalé. Au 9 juin, environ 1.300 cas avaient été recensés dans le monde, a-t-elle précisé.

La transmission nécessite un contact étroit et prolongé entre deux personnes. Les Etats-Unis misent notamment sur la vaccination des cas contacts pour endiguer l'épidémie. Le pays possède 100 millions de doses d'ACAM2000, mais est en train de se fournir en doses d'un autre vaccin plus moderne, Jynneos.

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Fin mai, les Etats-Unis disposaient seulement de 1.000 doses de ce second remède, contre 72.000 aujourd'hui, a déclaré vendredi Dawn O'Connell, du ministère américain de la Santé. Et 300.000 doses supplémentaires devraient arriver dans les prochaines semaines, a-t-elle ajouté.