Rencontres sur Tinder, MST au rendez-vous ?

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Une étude pointe les applications de rencontres pour expliquer la recrudescence de certaines maladies sexuellement transmissibles.

VIH, syphilis, gonorrhée… Le département de santé de l'Etat de Rhode Island, aux Etats-Unis, a trouvé une explication à l'augmentation des cas de ces maladies sexuellement transmissibles (MST) : Tinder, Grindr et autres applis de rencontres 2.0. Précisions.

Des chiffres inquiétants. Selon le département de santé de l'Etat de Rhode Island, les cas de MST ont augmenté de manière significative entre 2013 et 2014 : +79% de cas de syphilis, +30% d'infections urinaires comme la gonorrhée et +30% de nouveaux cas de VIH détectés.

Les applis explicitement pointées du doigt. Les populations les plus touchées par cette augmentation ? Les jeunes adultes et les homosexuels. D'où la déduction du département de santé de l'Etat de Rhode Island qui met impute cette augmentation du nombre de cas de MST aux comportements à risques "devenus plus répandus ces dernières années et que l'on retrouve notamment dans l'utilisation d'applications de rencontres, servant à arranger des rendez-vous entre inconnus."

Si pour les auteurs de l'étude, l'usage de Tinder, Grindr et autres applis de rencontres a clairement joué un rôle dans ces mauvais chiffres, l'amélioration du dépistage est aussi évoquée.

Une corrélation déjà évoquée. Ce n'est pas la première fois qu'un lien entre propagationde MST et fréquentation des sites de rencontres est établi : en 2013, déjà, la New York University avait évoqué une corrélation entre l’utilisation du site de petites annonces Craigslist et une augmentation des cas de VIH.