Quelles sont les conditions pour donner son sang ?

Don du sang
Don du sang (photo d'illustration). © AFP
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Mélanie Gomez avec CB , modifié à
La journée mondiale des donneurs de sang instaurée par l'OMS s'ouvre dimanche. A cette occasion, toute cette semaine, 300 lieux de collecte accueillent tous ceux et celles qui veulent donner leur sang.

La journée mondiale des donneurs de sang instaurée par l'OMS s'ouvre dimanche. A cette occasion, toute cette semaine, 300 lieux de collecte accueillent tous ceux et celles qui veulent donner leur sang, le redonner ou encore franchir le pas pour la première fois. L'établissement français du sang, l'EFS rappelle à cet titre que 10.000 dons sont nécessaires chaque jour en France pour garantir des stocks suffisants et satisfaire les besoins transfusionnels. Alors qui peut donner ? Le parcours des poches de sang est-il réellement sécurisé ? Et à qui cela sert-il vraiment ? Europe 1 fait le point.

Être déclaré apte par un médecin. Pour donner son sang les critères sont simples : que l'on soit un homme ou une femme, il faut être âgé de 18 à 70 ans et peser plus de 50 kilos. Ensuite, il est impératif au moment du don, de ne pas être à jeun et surtout d'être déclaré apte par un médecin après un entretien individuel. Il faut savoir que les hommes ont le droit de donner leur sang jusqu'à six fois par an. Pour les femmes, c'est moins : seuls quatre dons annuels sont autorisés.

Plus de soixante analyses pour l'ensemble des dons. En revanche, s'il y a un point sur lequel il n'y a absolument aucune différence entre les donneurs, c'est le niveau de sécurité avec lequel sont traitées les poches de sang, comme l'explique François Toujas, président de l'Etablissement français du sang. "La première étape de la collecte va définir les conditions permettant de décider que tel candicat au don peut effectivement donner ou pas son sang. Cela repose sur différents éléments : le poids, l'âge ou encore les problématiques de maladies qu'il a eu. Ensuite, l'ensemble des dons vont subir plus de soixante analyses, permettant de dire que le don est sécuris. Et que, dans le don, il n'y a pas de virus et de bactéries qui amèneraient à ce que le don soit ajourné", explique-t-il.

Aucun traitement de substitution. A ce jour, et encore pour au moins 15 ou 20 ans, aucun traitement ni médicament de synthèse ne pourra se substituer aux produits sanguins. Résultat les dons restent irremplaçables et vitaux pour les patients atteints de maladies du sang par exemple ou encore pour sauver la vie des victimes d'hémorragie que ce soit à cause d'un accident ou même d'un accouchement.

Ecoutez la chronique du spécialiste santé Gérald Kierzek :


Comment ça marche : le don de sang ?par Europe1fr